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Que savoir sur le protocole de désinfection d’un appartement ?

Désinfecter son appartementToute crise sanitaire met en avant l’importance de la désinfection. Cette opération peut être réalisée pour les appartements, résidences individuelles, hôtels et restaurants, commerces et locaux d’entreprise. La désinfection peut, en outre, être sollicitée en vue de lutter contre les maladies contagieuses comme la gale. Elle est également recommandée avant l’arrivée d’un nouveau locataire.

Dans tous les cas, l’objectif étant d’éliminer certains germes afin de prévenir des risques d’infection. Alors que savoir exactement sur la désinfection ? Quels sont les virus et germes ciblés ? Qu’en est-il des procédés de désinfection pour la location d’appartement ? Et surtout existe-t-il des solutions professionnelles pour la désinfection d’appartement ? Les réponses à toutes ces questions sont détaillées ci-après.

Les essentiels à savoir à propos de l’action de désinfecter

La désinfection d’un appartement ou d’autres types de résidences s’inscrit plutôt dans un cadre préventif. L’action de désinfecter peut également concerner les vêtements ou les outils susceptibles de favoriser la propagation des maladies infectieuses. L’humanité a recouru à cette pratique depuis bien longtemps. Seulement, les techniques utilisées se sont peu à peu améliorées au fil des siècles.

Historique sur la désinfection

Depuis l’Antiquité, l’homme s’est déjà intéressé sur les causes des maladies humaines ou animales. Au 1er siècle, Marcus Terentius Varro soupçonne la présence de petits animaux à l’origine de graves maladies. Selon le savant romain, ceux-ci sont invisibles à l’œil nu et vivent peut-être dans les endroits marécageux. Ils sont responsables des infections en pénétrant dans le corps par le nez ou la bouche. Ce qui suppose la nécessité d’un désinfectant doté d’un pouvoir corrosif et toxique visible sur les êtres vivants.

À partir de là, on a assisté à l’apparition de différentes solutions plus ou moins efficaces et en fonction de l’époque. La première mention dans ce cadre date de 800 ans av. J.-C. et concerne les dérivés du soufre. Comme relaté dans le livre de l’Odyssée, le guerrier ordonne de brûler du soufre dans la maison où avaient séjourné ses adversaires.

Au 15ème siècle, la médecine s’intéressait au pouvoir désinfectant des dérivés mercuriels. En Italie, les composés de mercures ont été utilisés dans le cadre de la lutte contre la syphilis en 1429. Ensuite, c’est au tour des dérivés de cuivre d’impressionner les hommes par leurs actions contre les champignons et les algues. Au 18ème siècle, le sulfate de cuivre était alors recommandé pour préserver le bois de la pourriture. Toujours pendant la même époque, la soude avec son effet détergent s’inscrit aussi parmi les désinfectants utilisés.

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Pour la désinfection par élévation de température, les pratiques associées à ce cadre remontent à Alexandre le Grand. Sur les conseils d’Aristote, les soldats devraient faire bouillir leur eau de boisson. L’utilisation de l’eau bouillante pour désinfecter les vêtements est même mentionnée dans la Bible.

Enfin, il ne faut pas oublier parmi les techniques anciennes la désinfection par filtration et par fumigation. La première était déjà expérimentée en Perse vers le 11ème siècle. Quant à la fumigation, ce procédé a été recommandé par Hippocrate au 5ème siècle av. J.-C.. À cette époque, elle visait à lutter contre une épidémie s’étant répandue à Athènes.

La désinfection au temps moderne

Les recherches sur les produits désinfectants s’enchaînent à la fin du 19ème siècle. Après l’étude sur l’effet de l’ozone, les scientifiques s’intéressent aux ultra-violets. Des recherches sérieuses dans ce cadre ont lieu dès 1915. Ensuite, il y avait les essais sur la verdunisation à base d’eau chlorée. Le chlore est utilisé dans la fabrication de l’eau de Javel. Ce produit est un désinfectant redoutable qui peut être utilisé dans le contexte d’une désinfection d’un appartement.

Concrètement, désinfecter consiste à éliminer les germes et virus afin de prévenir l’apparition d’infection ou de surinfection. On peut parler d’inactivation avec les virus pathogènes de milieu. Le désinfectant va agir en inhibant certaines fonctions vitales des virus ou en altérant leur structure. Il est question d’action bactéricide lorsque le produit assure une action létale sur les micro-organismes. Dans le cas des bactéries, on fait référence à une action d’inhibition de la multiplication des micro-organismes. La désinfection permet aussi d’éviter une recolonisation d’une surface nettoyée.

Pour l’usage, l’utilisation des désinfectants concerne les surfaces en contact régulier avec les mains. On pense particulièrement aux poignées de porte, rampes d’escalier et boutons d’ascenseur dans les immeubles. Dans les maisons, il ne faut pas oublier les équipements utilisés au quotidien comme les interrupteurs, tables et chaises ainsi que les robinets. Les matériels comme les écrans d’ordinateur et les claviers doivent faire aussi l’objet de désinfection. Dans tous les cas, le produit utilisé doit respecter les normes en vigueur. Celui-ci devrait être capable de tuer 99,999 % des germes à cibler.

Existe-t-il une différence entre décontamination et désinfection ?

Comme pour la désinfection, l’action de décontaminer vise à limiter la propagation des virus. Avec cette action, l’objectif est de réduire à un niveau acceptable la quantité des micro-organismes dans le lieu à traiter. De cette manière, on prévient tout risque d’infection. L’enjeu consiste à rendre l’objet traité ou l’environnement concerné sain et inoffensif. Cela implique d’effectuer une action de réduction microbienne conforme aux normes en vigueur.

L’opération peut concerner des contaminants d’origine chimique ou agro-industrielle, du sol, d’un liquide ou de l’environnement. Les méthodes utilisées varient alors en fonction de la situation. Le recours à des produits comme l’eau de javel peut être choisi dans le cadre d’une élimination d’une substance biologique. Lorsque les circonstances la permettent, la biodégradation assure aussi de bons résultats. On peut parler aussi de fongoremédiation, d’extraction avec les solvants ou de décapage selon l’objectif.

Quant à l’action de désinfecter, elle vise à éradiquer le danger associé à la présence des germes et de virus. L’élimination des micro-organismes ne suppose pourtant pas qu’on ait atteint le niveau 0. En revanche, c’est une méthode recommandée pour réduire, voire éliminer, le risque infectieux. La désinfection d’un appartement s’inscrit dans ce cadre. Son efficacité sera garantie par l’utilisation des produits adaptés.

Enfin pour ces deux opérations, on veillera à disposer des équipements individuels nécessaires. Les gants à usage unique sont recommandés. Qu’ils soient en vinyle ou en nitrile, il faut que cet accessoire soit bien ajusté aux mains. Les indispensables pour les tâches d’hygiène et de salubrité incluent également masques et lunettes de protection. On recommande également aux intervenants de porter des bottes imperméables ou couvre-chaussures.

Les produits couramment utilisés dans le cadre d’une désinfection

L’utilisation de détergent est répandue pour cette opération. Un produit ayant cette caractéristique peut garder en suspens dans une solution aqueuse les molécules de matière organique. La capture se fait grâce aux tensioactifs du produit. Le rinçage constitue l’étape finale pour évacuer les molécules emprisonnées.

Nous pouvons retenir trois types de détergents, dont les neutres, les dégraisseurs et les désinfectants. Les premiers possèdent un pH légèrement basique, leur offrant la capacité de faire partir la saleté sans impact sur les finis. Ce sont généralement ce que nous appelons « savons », efficaces pour limiter la croissance bactérienne. Le détergent dégraisseur peut arriver à bout des saletés les plus tenaces dont les matières grasses. Il possède un pH plus basique que le détergent neutre. Enfin pour le désinfectant neutre, celui-ci est couramment utilisé en hygiène et salubrité. Il est doté d’une double propriété de désinfection et de détergence. Les professionnels peuvent recourir à ce produit en matière de désinfection d’un appartement.

Il existe aussi le décapant de fini à plancher, dont le pH est plus élevé (>7). Il permet d’éliminer les couches de cire par action chimique, combinée à l’action mécanique d’un outil décapant. Ce produit est disponible sous forme de gel ou de liquide. Ce produit présente des risques, compte tenu des certains de ses composants. Il ne doit donc pas être utilisé que par des personnes habilitées à le faire. Son action se combine à celle des produits neutralisants. Ce dernier, un acide, sera à appliquer sur la surface décapée avant d’appliquer un nouveau fini à plancher.

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Pour le nettoyage des saletés de type vomissure, on se tourne vers la poudre absorbante. À déverser sur les résidus liquides, celle-ci va les absorber en se gélifiant. Cela facilite le ramassage. Aujourd’hui, il existe des produits absorbants ayant des propriétés désinfectantes.

Désinfection d’appartement : procédés, virus et bactéries cibles

La désinfection participe à la prévention des maladies infectieuses et nosocomiales. Elle reste préconisée face à des situations susceptibles de favoriser le développement de virus, des bactéries et des champignons. Parmi les évènements inscrits dans ce contexte, on note la pandémie, l’apparition de maladies contagieuses ou l’inondation.

Les habitudes qui peuvent aider au quotidien

En cas de crise sanitaire, il faut nettoyer et désinfecter régulièrement son logement. Le chlore et l’alcool sont des produits efficaces pour la désinfection d’un appartement. Néanmoins, il faut suivre les recommandations quant à l’utilisation de ces désinfectants.

Sinon, il existe des alternatives pour nettoyer sans risque les surfaces contaminées. Parmi ses solutions, on retrouve le bicarbonate de soude qui peut sauver la mise dans certains cas. Notez toutefois que c’est un bactériostatique et non pas un désinfectant à proprement parlé. Cela signifie que son agissement se limite au blocage du développement des bactéries. Pour le mode d’emploi, il suffit de verser la poudre sur la surface à traiter et ensuite d’ajouter de l’eau bouillante. Laissez agir pendant quelques heures puis rincer.

Le vinaigre blanc permet également de nettoyer en profondeur les objets et surfaces en contact régulier avec la main. Certes, il n’est pas particulièrement efficace contre le coronavirus. Cependant, c’est un excellent aseptisant et un bon nettoyant. Le vinaigre peut être utilisé pour nettoyer les vitres, la robinetterie et les équipements dans la salle d’eau.

La javel reste donc le produit le plus sûr en cette période de pandémie. C’est un virucide puissant, efficace pour désinfecter sols et surfaces. Son action virucide dépend toutefois de la concentration puisque ce produit sera à diluer dans l’eau. L’eau javellisée va libérer du chlore lorsqu’elle est en contact avec l’objet ou la surface à traiter. Cela aura pour conséquence immédiate l’inactivation de l’ARN. Pour rappel, ce dernier désigne l’acide nucléique participation à la multiplication des virus.

Faites tout de même attention, le port de gant est obligatoire lors de la manipulation de l’eau javellisée. Autre précision importante, la Javel ne doit pas être utilisée à l’état pur.

Quid de la désinfection par les professionnels

Les procédures à suivre varient selon les formations ou habitudes des experts en désinfections. Néanmoins, la plupart peuvent amener à combiner des méthodes physiques et chimiques pour la désinfection d’un appartement. Les techniques chimiques impliquent l’utilisation de produits spécifiques tels que les détergents ou produits enzymatiques.

L’intervention commence toujours par un état des lieux. Les spécialistes peuvent ensuite faire du prélavage. L’idée ici est de débarrasser l’appartement, s’il est occupé, pour faciliter le ramassage des débris visible. Des projections à basse pression permettent ensuite de nettoyer en profondeur la surface. Si besoin, on augmentera la puissance pour les objets et matériels difficiles à nettoyer.

L’usage de l’eau javellisée ou d’une autre solution détergente pour le nettoyage est obligatoire. Cette intervention sera à coupler avec les actions mécaniques comme le décapage ou le brossage. Cela permet d’assurer le détachement du film bactérien. S’ensuit le rinçage avec de l’eau claire pour enlever les résidus de détergent. Pour la désinfection, le professionnel peut appliquer une solution désinfectante avant de procéder au rinçage final.

La désinfection peut être répartie en 3 niveaux principaux en fonction de l’objectif voulu. De faible niveau, elle permet d’éliminer certains virus enveloppés et les bactéries végétatives. Ici, l’intervention se fera sur des matériels jugés non critiques. À travers le niveau intermédiaire, on vient à bout des champignons, des bactéries végétatives et de la plupart des virus. Cette intervention concerne les matériels et équipements semi-critiques. La désinfection de haut niveau se destine pour les articles d’usage en vue d’une réutilisation. Au cours de l’intervention, on privilégiera les produits désinfectants à l’efficacité prouvée.

Zoom sur quelques virus et bactéries concernés dans le cadre d’une désinfection

L’action consiste à prévenir la maladie à streptocoque et les staphylocoques. Pour le premier, la désinfection cible les bactéries appartenant à la catégorie des streptocoques. La transmission des maladies dans ce cadre se fait via des gouttelettes émises dans l’air. L’affection concerne la gorge et la peau, déclenchant des malades comme l’impétigo ou l’angine.

Quant aux staphylocoques, ce sont des bactéries à l’origine des maladies appelées conventionnellement infections à staphylocoques. Le staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) entraîne le plus souvent des infections cutanées ou au pire, de la pneumonie.

Dans la catégorie des virus, on retient le coronavirus qui est responsable du syndrome respiratoire aigu sévère ou SRAS. Les infections relatives à ce virus se produisent en principe en hiver et au printemps. Le coronavirus est au cœur de la préoccupation pour la désinfection d’un appartement. Notez qu’il n’existe pas un seul, mais plusieurs coronavirus humains. À l’origine des rhumes, la plupart entraînent des infections des voies respiratoires supérieures.

L’adénovirus appartient également à la catégorie des virus. Les symptômes liés à la transmission de celui-ci varient en fonction de la résistance du sujet. Ils peuvent aller du simple rhume à la pneumonie. Pour les enfants en bas âge, l’infection peut provoquer une éruption cutanée ou même des diarrhées. L’adénovirus peut provoquer aussi de la laryngite ou de la bronchite.

Dans le groupe des mycoses, on retient les dermatophytes qui sont responsables des infections cutanées courantes. Ils sont aussi à l’origine des tinea et des teignes. Les infections cutanées les plus répandues sont la mycose de la région de l’aine et celle des pieds. Ce sont généralement les zones humides du corps qui sont concernées par les infections à dermatophytes. Celles-ci peuvent ainsi apparaître entre les orteils ou sur les plis de la peau. Pour empêcher l’infection de se propager, on recommande un lavage régulier des mains.

La présentation se termine avec le Papillomavirus humain ou PVH. L’infection relative à ce virus se manifeste par l’apparition de verrues extrêmement contagieuses. Celles-ci apparaissent le plus souvent à côté d’une égratignure ou d’une coupure. Parfois, les verrues poussent à côté des ongles. La transmission du PVH se fait suite à un contact de la main et d’un objet ou surface touché(e) par une personne porteuse du virus.

Location d’appartement et procédés de désinfection et de nettoyage

Le contexte actuel exige de ne pas négliger les mesures d’hygiène même en cas de déménagement. Des questions se posent alors quant aux responsabilités et obligations du propriétaire et des locataires. En tout cas, la désinfection d’un appartement en location constitue une mesure efficace pour prévenir tout risque d’infection.

Est-ce que la désinfection du lieu est obligatoire au départ du locataire ?

En principe, le propriétaire n’est pas dans l’obligation de désinfecter le lieu après le départ de son locataire. Le contrat de bail ne stipule pas non plus laquelle des deux parties va payer les charges si cette action est engagée. Cela signifie que le propriétaire devrait faire la désinfection du logement à ses frais s’il le souhaite. Même si cette action n’est pas obligatoire, elle est en revanche souhaitable pour trouver un prochain locataire.

De son côté, le locataire peut procéder à la désinfection de l’appartement avant de quitter définitivement celui-ci. C’est une recommandation émise par le Gouvernement au Canada. Les pièces vides doivent faire l’objet de nettoyage et de désinfection. Cela par respect pour le prochain occupant. On veillera à utiliser dans ce cadre des produits adaptés comme de la solution hydroalcoolique.

Attention, il faut savoir distinguer la nuance entre nettoyer et désinfecter. L’action de nettoyage consiste à se débarrasser des débris et des saletés en recourant à des produits d’hygiène classiques. Quant à l’assainissement, il s’effectue plutôt dans le cadre d’une neutralisation des germes. C’est pourquoi on recommande d’utiliser des produits chimiques antibactériens plus ciblés. Un nettoyage et un assainissement en bonne et due forme permettent de réduire de manière significative les risques d’infection.

À leur arrivée, les nouveaux occupants sont invités à patienter au moins 24 h avant de se départir des boîtes vides. Toujours à cause de la situation actuelle, on réduit au minimum tout contact. On pense dans ce cas à privilégier les factures électroniques. Cela permet d’éviter la manipulation de papier.

Les grands principes du nettoyage et de désinfection d’un appartement

Il est recommandé de commencer le nettoyage par la partie la plus propre et en finir par celle qui est plus sale. L’idée dans ce cas est de commencer le ménage de façon à pouvoir éviter d’entrer dans une pièce déjà traitée. Enfreindre cette règle revient à réduire à néant les efforts de nettoyage et de désinfection de la pièce.

Dans le cas où l’on procède par soi-même pour ces actions, il est préférable d’utiliser les accessoires utiles. On utilisera, par exemple, des sur-chaussures pour éviter de contaminer l’intérieur. Autre alternative, il est possible de laisser à l’extérieur du logement les chaussures. Pour la procédure de nettoyage, il vaut mieux commencer par le haut si la maison comporte un étage. L’autre principe consiste également à laver le revêtement du sol du fond de la pièce vers la sortie.

En rappel, la désinfection peut être assurée aussi bien par le locataire qui va partir que par le propriétaire. Dans l’un des deux cas, celui qui est en charge de cette action doit traiter toutes les surfaces de contact. On pense également à bien traiter les sols. L’utilisation de l’eau de javel diluée à 0,5 % de chlore actif est recommandée. La quantité idéale pour le nettoyage est une solution de 1 part d’eau de javel pour 9 parts d’eau. Sinon, on pense à privilégier un virucide qui respecte les normes. Un produit conforme à la norme EN 14476 peut être un bon choix dans ce cas.

Pour les accessoires de nettoyage, des contraintes s’imposent aussi en cette période difficile. Les chiffons et les serpillères doivent être lavés à 60 degrés à chaque fois. Sinon, on mise sur des linges à usage unique. Quant à l’aspirateur, un modèle muni d’un filtre sera parfait pour capturer les particules aériennes.

Désinfection dans le cadre de la lutte contre la gale

La gale reste à ce jour une maladie redoutée par l’humanité. Le sarcopte scabiei est le responsable de la transmission de cette maladie. La sous-espèce associée à sa transmission chez l’homme est le sarcopte hominis. Celle-ci vit dans un environnement dont la température ne dépasse pas les 60 degrés. Il apprécie particulièrement les endroits humides.

La désinfection de la gale d’un appartement dans l’optique de lutter contre cette maladie est importante, surtout pour les futurs locataires. Rappelons d’ailleurs le niveau élevé du degré d’infestation de cette maladie. La gale est extrêmement contagieuse. Lorsque la femelle pond, la période d’éclosion d’un œuf est de 5 jours. À l’issue de cette période, une larve sort du sillon. Après plusieurs mues, celle-ci devient une nymphe puis un sarcopte adulte. La durée nécessaire à cette transformation est à peu près 15 jours. Dans le cadre de la gale commune, le sujet atteint héberge en moyenne environ 10 sarcoptes adultes.

Le principal risque avec la maladie de la gale est sa grande contagiosité. À cela s’ajoute la persistance du parasite dans l’épiderme. Lorsque les sarcoptes sont présents en grand nombre chez un hôte, le danger réside dans l’apparition de gale hyperkératosique. Le traitement d’un logement ayant été habité par un ou des sujets atteint(s) de cette maladie n’est pas à prendre à la légère.

La décontamination et la désinfection du lieu doivent être dans ce cas confiées à des experts. La méthode préconisée dans ce cadre reste la thermonébulation atmosphérique à froid du logement. Le traitement du chantier impose de suivre un protocole très strict.

Gestion du nettoyage et de la désinfection d’appartement entre 2 locations

Pour différentes raisons, le nettoyage par le locataire sortant peut être insuffisant dans certains cas. Donc, ce sera au propriétaire de faire le nécessaire pour rendre sain le logement pour le prochain occupant. Le nettoyage concerne alors les surfaces de contact comme les murs et les sols. On pense aussi à nettoyer la vitrerie et les plinthes.

Les moquettes doivent faire aussi l’objet de nettoyage en profondeur. Dans cette situation, l’utilisation d’une shampooineuse est recommandée. Mais on doit penser à bien dépoussiérer la surface avant d’appliquer la solution. Généralement, il est nécessaire d’utiliser 1 volume de shampooing raviveur pour environ 8 volumes d’eau. On laisse ensuite agir la mousse et enfin passer l’aspirateur.

Dans le cas d’une moquette ancienne, la désinfection constitue une étape incontournable. Compte tenu de l’état, celle-ci est en effet devenue un véritable nid à bactéries et microbes. Le nettoyage implique ainsi de recourir à des techniques plus poussées comme la méthode d’injection-extraction. Le principe de cette technique est de pulvériser un nettoyant spécial non moussant. L’opération se poursuit par l’aspiration sur la moquette dans la foulée. C’est une méthode indiquée pour nettoyer en profondeur les moquettes en fibres naturelles ou synthétiques.

Toujours après le départ de l’ancien locataire, le nettoyage et la désinfection de l’appartement concernent aussi les sanitaires et la salle de bain. On n’oublie pas non plus la cuisine et le balcon. Aussi, il est important d’espacer la sortie et l’entrée dans le logement de plusieurs heures. Les spécialistes recommandent une durée d’environ 6 heures, le temps d’aérer, de nettoyer et de désinfecter le lieu.

Pourquoi et comment assainir un appartement au quotidien ?

Lorsque la période hivernale approche, elle vient avec son lot de maladies dues aux bactéries et virus. C’est la période propice aux rhumes et autres grippes. Avant de traverser cette saison grisâtre, autant assainir et désinfecter son appartement.

Causes et risques liés à la pollution intérieure

Attention aux idées reçues voulant que l’air à intérieur des maisons soit moins pollué que celui à l’extérieur. La cuisson des aliments aux combustibles solides et le chauffage mal entretenu rendent l’air de l’intérieur vicié. On n’oublie pas non plus les biocontaminants qui s’investissent dans la maison. À côté des poils de chat, on supporte parfois les acariens avec leurs excréments qui sont des allergènes. La liste s’allonge avec les virus et les bactéries qui se développent durant les périodes propices comme l’hiver.

En outre, il ne faut pas sous-estimer les conséquences de la pollution intérieure. Selon des données récentes, celle-ci est reconnue comme la 8ème cause de mortalité dans le monde. La prise de mesure pour lutter dans ce cas est donc cruciale. On impute la majorité des décès au chauffage et aux combustibles utilisés pour cuire les aliments. Dorénavant, il faut craindre aussi l’infection causée par les virus.

Comment pallier à ce problème ?

L’une des mesures efficaces consiste à bien aérer la maison. Il est recommandé d’ouvrir ses fenêtres pendant une quinzaine de minutes le matin et le soir. L’objectif étant, pour l’aération du matin, de faire baisser le niveau de CO2 dans la chambre à coucher. La présence de certaines plantes dites dépolluantes dans cette pièce n’exclut pas cette mesure. De plus, on retient que le dioxyde de carbone est naturellement présent dans l’atmosphère. L’organisme humain produit cette molécule au cours de la respiration.

Le purificateur d’aide peut aider dans l’assainissement de l’air dans la maison. Ce dispositif est conçu pour améliorer la qualité de l’air intérieur. Les modèles performants sont capables d’éliminer les polluants de l’air et jusqu’à 99,95 % des allergènes. Le souci avec cette option est la nécessité d’installer l’appareil dans chaque pièce de la maison. En revanche, ce problème est vite réglé avec un studio ou loft constitué d’une seule pièce.

Un nettoyage régulier s’impose pour éliminer la poussière et les saletés. Passer l’aspirateur de manière fréquente favorise aussi la lutte contre les acariens. Lors du nettoyage, on n’oublie pas d’aspirer le canapé, les rideaux en tissu, la moquette et les chaises. Il faut également nettoyer le panier des animaux domestiques, chat ou chien, à raison d’une fois par semaine.

Quant à la désinfection d’un appartement ou d’une maison, elle est nécessaire en cas de contamination après un décès. Si aucun membre du foyer n’est malade, il est inutile de procéder à un traitement lourd. On recommande en revanche de nettoyer régulièrement la maison, mais surtout de laver fréquemment les mains. Dans ce contexte, l’utilisation de l’eau savonneuse peut suffire. Les solutions hydroalcooliques sont également recommandées, mais seulement sur des mains propres et bien sèches.

Les solutions professionnelles pour désinfecter un appartement

La désinfection d’un appartement reste un passage obligé dans certains cas, notamment en cas de contamination avérée. Elle est recommandée dans le cadre d’une lutte contre les maladies contagieuses. C’est une opération complexe qui exige de disposer les équipements nécessaires et la maîtrise de certaines techniques. Voilà pourquoi il vaut mieux confier l’intervention à des spécialistes dans la désinfection des bâtiments. Ceux-ci peuvent recourir à différentes techniques en fonction des contraintes du traitement.

Désinfection par pulvérisation

Cette méthode reste préconisée pour les surfaces en contact direct avec la peau (interrupteurs, poignées de porte, etc.). Ce procédé est aussi idéal pour traiter les surfaces de taille moyenne ou assez restreinte. Actuellement, la technique la plus avancée privilégie la technologie électrostatique.

Contrairement aux méthodes conventionnelles de désinfection, la pulvérisation élimine les agents pathogènes en grand nombre. Autre avantage de ce procédé est la rapidité d’exécution. L’espace traité dans ce cadre peut être de nouveau occupé après seulement 10 à 20 minutes. En outre, cette prestation garantit la non-persistance de particules d’aérosols nocives.

Techniquement, l’intérêt de la technologie de pulvérisation réside dans l’assurance d’un revêtement total de la surface avec un désinfectant. Par conséquent, on peut réduire fortement la présence de virus, champignons et bactéries de la zone traitée. Cette méthode permet, en outre, l’utilisation de différents types de désinfectants. Parmi les produits couramment utilisés, on note les désinfectants à base de bisphénols, d’aldéhydes et d’alcool.

Désinfection par brumisation

Cette technique repose sur la désinfection des surfaces par voie aérienne. Le principe consiste à projeter en très fines gouttelettes un produit désinfectant dans l’atmosphère. Le spécialiste en désinfection va utiliser un appareil spécial, capable de propulser le désinfectant à grande vitesse. Une fois formé, le brouillard se dépose sur les surfaces de la pièce en contact avec l’air. Le traitement se fera donc ici sans obligation de mouiller la zone traitée. Pourtant, on parle bel et bien d’une désinfection de surface et non pas de l’air.

Parmi les avantages de cette solution, on cite entre autres la possibilité d’automatiser la désinfection d’un appartement. Comme le lancement du système, le dosage de produit utilisé pour désinfecter se fait automatiquement. Des boutons seront utilisés pour la régulation et le contrôle du dispositif. En d’autres termes, la brumisation peut se dérouler sans besoin d’une intervention humaine.

La technique de brumisation garantit également une homogénéisation du traitement. Le désinfectant va agir sur l’ensemble de la pièce. Même les coins les plus inaccessibles ne peuvent pas échapper à cette intervention. Bien entendu, le principal atout de cette méthode réside dans l’assainissement du milieu. Les risques de prolifération de bactéries, de virus et d’insectes se verront amoindris. On insiste également sur l’adaptabilité de la brumisation à différents milieux. En plus des appartements et maisons habitées, elle peut être utilisée pour traiter :

– Les zones de stockage

– Le local professionnel

– Les commerces et magasins

– Les hôpitaux

– La ferme

– Etc.

Désinfection par thermonébulisation

Cette méthode reste assez proche de la brumisation. La différence des deux réside dans la taille des gouttelettes projetées. Avec la désinfection par thermonébulisation, celles-ci sont 5 à 10 fois plus grosses. Le principe repose sur la diffusion d’un liquide porté à haute température au préalable. Celui-ci sera à vaporiser de façon homogène au cours du traitement. L’objectif consiste à rassembler toutes les particules à éliminer au sol. La thermonébulisation propose aussi une diffusion homogène du produit.

La thermonébulisation mérite l’attention par son tarif moins élevé, en l’occurrence en termes de temps. Il faut compter environ 15 minutes pour traiter une salle de surface moyenne. Le calcul pour le coût tient surtout au final le prix du produit utilisé. Celui-ci peut parfois représenter 70 % à 80 % du coût total. La désinfection par thermonébulisation permet en plus d’atteindre les zones difficiles d’accès. Elle peut être cependant abandonnée au profit d’une autre technique pour un local vide.

La désinfection d’un appartement avec cette méthode nécessite l’utilisation d’un thermonébulateur. C’est un appareil permettant de désinfecter par voie aérienne. On note aussi l’emploi de cet équipement pour la désinsectisation dans certains cas. Le matériel est autonome et dispose de sa propre batterie. Le débit varie en fonction des modèles, allant de 0 à 20 l/h à 0 à 45 l/h. Pour la taille des micro-particules diffusées, celle-ci s’estime entre 0,5 à 50 µ.

Désinfection par nébulisation

Quant à la désinfection par nébulisation, elle consiste simplement à asperger en spray la zone concernée. C’est une méthode à la pointe de la technologie. Elle peut être utilisée en complément d’une désinfection classique. Elle est efficace contre plusieurs types de virus, dont le coronavirus. Attention, cette intervention n’implique pas de se passer du nettoyage régulier des surfaces pouvant véhiculer la contamination. Du fait de sa rapidité d’application et du résultat, elle apparaît également propice pour désinfecter les transports en commun : bus, métro, etc.

Pour désinfecter le local avec cette méthode, les surfaces à traiter doivent être dégagées. Aucune personne, étrangère à l’intervention, ne doit circuler dans la zone de désinfection. Seuls les techniciens peuvent être présents sur place. En revanche, on recommande de bien protéger les équipements et autres effets personnels. Les alarmes signalant les incendies doivent être mises en veille et les appareils électroniques sont à mettre hors tension.

La désinfection d’un appartement avec la nébulisation implique d’utiliser un nébuliseur. Il s’agit en fait d’un dispositif électrique qui permet de transformer le désinfectant en un nuage de particules très fines. C’est un matériel autonome dont la capacité s’oscille entre 3,8 à 11,4 litres. Pour éviter d’éventuels risques, il faut laisser son usage aux spécialistes. En fonction des modèles, la taille des micro-particules de 5 à 80 µ.

Pour les grands volumes, l’atomiseur sera la solution idéale pour la désinfection. Dans ce cas, on parle toujours de projection d’un produit virucide sous forme de brouillard. Néanmoins, le procédé se fait via un atomiseur. L’atomisation s’effectue à partir d’un appareil embarqué, un équipement dorsal qui permet de pulvériser facilement le produit virucide. Le technicien va parcourir la pièce dans sa totalité pour l’intervention.

Dans d’autres cas, le traitement par nébulisation peut se faire à partir d’un point. Cette méthode est préconisée pour traiter un espace clos. Après l’intervention, il faut laisser un temps de repos minimum de 2 h avant de permettre l’entrée dans la pièce ou l’appartement.

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