Dossier complet sur le cas d’une personne qui accumule
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Le syndrome de Diogène, aussi appelé la syllogomanie a été décrit en 1966 pour la première fois bien qu’il n’ait été officiellement nommé qu’en 1975 par un ancien philosophe grec. Cette maladie atteint environ cinq personnes sur 100 000. On peut dire alors que le cas est encore assez rare, d’où l’importance d’apporter du soutien aux personnes qui en souffrent. Par ailleurs, ce syndrome peut être associé à d’autres troubles comme la schizophrénie, la démence ainsi que les troubles anxieux et les troubles de l’humeur.
À un certain stade, il peut aller de pair avec l’incapacité de demander des soutiens et d’aide médicale ou sociale, laissant ainsi le patient dans une situation d’isolement. Les principaux facteurs de cette maladie sont une relation pathologique sur le corps, devenant une maladie somatique. Cependant, cela peut aussi avoir un lien pathologique avec les objets.
Une personne qui accumule souffre de l’incapacité de se séparer des articles. Elle ressent le besoin excessif de tenir des piles de journaux ou de courriers indésirables, d’acquérir des articles inutiles, y compris des déchets. Cela se transforme généralement par un attachement inexplicable aux biens. Cependant, le patient peut aussi être un perfectionniste et ne laisse personne toucher à ses affaires. Quoi qu’il en soit, le syndrome de Diogène s’accompagne majoritairement de la procrastine.
Quels sont les risques de l’accumulation ?
La personne souffrant de la syllogomanie est soumise à différents risques par rapport à sa santé physique et mentale. On a tendance à penser que l’accumulation compulsive d’objet est bénigne, mais cela cache généralement des facteurs psychologiques que l’on doit examiner de près. Les risques physiques sont nombreux, si l’on ne parle que des objets encombrés qui pourraient causer des dommages en tombant sur la personne. Combien de patients déjà sont admis à l’hôpital puisqu’ils ont trébuché sur des objets éparpillés qu’ils ont accumulés ?
En plus de cela, l’accumulation d’objets attire des rongeurs, sachant que les objets empilés favorisent un habitat pour ces derniers. Dans une maison encombrée également, les cafards, les tiques ainsi que les autres nuisibles trouvent une niche parfaite. C’est pourquoi un nettoyage approfondi doit être envisagé dans la maison d’une personne qui accumule.
Les effets se font aussi sentir sur le plan psychologique. Déjà, la maladie en elle-même est causée par un trouble mental et cette tendance d’accumuler pourrait saturer sa psyché. Scientifiquement parlant, le cerveau transmet automatiquement des informations sur tous les objets tombés sous nos yeux. Cette surcharge ne manquera pas de troubler petit à petit le patient.
Quelles sont les approches ?
D’après les psychiatres, il est tout à fait possible de guérir la syllogomanie. Certes, on ne peut pas s’attendre immédiatement à des résultats miraculeux, mais il faut commencer par apporter son soutien au patient. Il faut parler avec la personne sans lui faire des morales ou lui reprocher cette mauvaise habitude. D’ailleurs, le traitement de la syllogomanie se fait étape par étape en commençant par être focus sur les critères mineurs, notamment l’accumulation d’objets, l’incapacité d’agir et l’impossibilité de s’en séparer.
Dans ce sens, il faut toujours commencer par faire sortir le patient du déni en lui faisant connaître sa maladie. Il s’agit de la partie la plus difficile, pour la bonne raison que les personnes atteintes ne sont pas conscientes de leur manie. Il ne faut jamais les brusquer, mais plutôt leur en parler petit à petit. Et surtout, il ne faut jamais porter un jugement négatif concernant leur habitude. On introduit aussi les risques causés par l’encombrement. Deuxièmement, vous pouvez l’aider à exécuter des rangements simples en commençant par classifier les objets encombrés. L’objectif est ici d’enlever l’anxiété du malade en le faisant accomplir des rangements simples.
Enfin, vous pouvez entreprendre le débarras des objets accumulés par le patient avant de procéder à un nettoyage en profondeur. Dans cette étape, l’intervention d’une entreprise spécialisée s’impose pour tout remettre en ordre rapidement et en toute efficacité.
Contacter une entreprise spécialisée pour nettoyer et désencombrer le logement d’une personne qui accumule
Une société spécialisée dans les opérations de nettoyage en profondeur des logements dits « Diogène » est la mieux placée pour remettre en état une maison où règnent syllogomanie et saleté. Une telle entreprise est caractérisée par sa réactivité pour afficher une meilleure adaptabilité aux situations. Si vous avez une proche victime du syndrome de Diogène et que vous avez du mal à gérer et à accepter, l’accompagnement d’une telle entreprise vous sera d’une grande aide. Étant habituée à nettoyer des logements occupés par des personnes atteintes de ce trouble obsessionnel et compulsif, l’équipe pourra arranger la situation en toute efficacité.
Cela commence par la phase de tri, qui est justement essentielle pour le nettoyage Diogène. L’équipe ne va pas tout débarrasser en un seul coup, mais identifiera et triera ce qui est important, à l’exemple des documents administratifs, des objets de valeur, des meubles et les séparera des déchets. La société procèdera ensuite au débarras des encombrants inutiles et se chargera de toutes les démarches. En toute évidence, elle fera l’usage des outils adaptés pour exécuter en toute efficacité.
Vient ensuite la remise en état du logement en utilisant des machines performantes et parfaitement adaptées afin d’assurer un nettoyage en profondeur. Pour ce faire, l’entreprise pourra faire l’usage d’une monobrosse, d’un injecteur-extracteur, d’un aspirateur à eau, etc. Le nettoyage et la désinfection concerneront tous les supports, dont les sols, les murs, les plinthes, etc.
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