En 2013, l’American Psychiatric Association a publié un article relatant aux troubles de la syllogomanie aussi appelé Syndrome de Diogène. Ce syndrome est décrit par une tendance pathologique à accumuler des objets. Cette maladie psychiatrique se trouve fréquemment chez les personnes âgées.
Présentation de la maladie
Les patients atteints de syllogomanie ont tendance à accumuler tous les objets qu’ils trouvent. À la fin, leurs maisons sont pleines d’objets inutiles, et certains lieux de vie peuvent être inutilisables, car ils sont encombrés. On trouve une difficulté persistante à se séparer des possessions, la détresse associée au rejet des biens et les accumulations qui encombrent les espaces de vie.
La syllogomanie faisait partie des troubles obsessionnels et compulsifs. Ensuite, il a été reconnu comme une maladie. Des études génétiques ont montré qu’au moins 50 % des patients souffrant de syllogomanie excessive avaient un parent possédant la même manie. D’autres symptômes peuvent accompagner la maladie comme :
- Incapacité de jeter des articles ;
- Tenir des piles de journaux, de magazines ou de courrier indésirable ;
- Déplacer des objets d’une pile à une autre, sans rien défausser ;
- Acquérir des articles inutiles ou apparemment inutiles, y compris des déchets ;
- Difficulté à gérer les activités quotidiennes y compris la procrastination et la difficulté à prendre des décision
- Difficulté à organiser les articles ;
- Le perfectionnisme ;
- Un attachement excessif aux biens
- Une gêne à laisser les autres y toucher ou les emprunter
- Interactions sociales limitées ou inexistantes
Cause de la syllogomanie
Le syndrome de Diogène a été décrit pour la première fois en 1966, mais il a été officiellement nommé par un ancien philosophe grec en 1975. Sa fréquence est d’environ cinq pour 100 000 personnes. De nombreuses étiologies sont connues pour être associées au syndrome de Diogène. On peut citer la schizophrénie, la démence, des troubles anxieux, des troubles de l’humeur et la toxicomanie.
Le diagnostic présente un critère majeur dont l’incapacité de demander une aide médicale ou sociale. Un des trois critères mineurs ci-après peut aussi se présenter avec ce critère majeur. On remarque :
- Une relation pathologique sur le corps, qui devient une maladie somatique
- Un rapport pathologique à la société, qui se transforme en une exclusion progressive de celle-ci
- Un lien pathologique avec les objets. Ce dernier critère est très intéressant, car il est étroitement lié au syndrome de thésaurisation.
Quels sont les risques ?
La personne atteinte de syllogomanie présente plusieurs risques par rapport à leur santé physique et mentale. Bien que l’accumulation compulsive d’objet paraisse bénigne, celui-ci cache plusieurs facteurs psychologiques à ne pas prendre à la légère.
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Les risques physiques peuvent varier. En premier lieu, les objets encombrés pourraient tomber et causer des dommages sur la personne. Certains objets éparpillés sur le sol sont enclins de faire trébucher la personne par mégarde.
De plus, l’accumulation d’objet attire des rongeurs tels que les rats et souris. Ces objets favorisent un habitat de qualité pour ces derniers. On peut aussi parler des insectes tels que les cafards, les tiques et autres nuisibles. Enfin, la maladie que ces nuisibles peuvent apporter dans la maison peut aussi s’accumuler sans parler de la moisissure et des poussières qu’ils vont accumuler. C’est pourquoi le nettoyage de syllogomanie est important.
Sur le plan psychologique, le cas du patient peut s’aggraver. En effet, bien que la maladie en elle-même soit causée par un trouble mental, l’accumulation de désordre pourrait encore saturer sa psyché. En résumé, à chaque fois que nos yeux voient un objet, le cerveau transmet automatiquement des informations le concernant. Quand un amas d’objets quelconques est donc dans le champ de vision de la personne, le cerveau va se surcharger en information. Cette surcharge en information peut troubler petit à petit le cerveau du patient et entraîner plus de démence et d’anxiété.
Guérir la syllogomanie est-il possible ?
Selon les psychiatres, on peut guérir la syllogomanie. Toutefois, il ne faut pas s’attendre à des résultats immédiats. Évidemment, il faut traiter la maladie étape par étape en se focalisant sur les trois critères mineurs qui sont l’acquisition d’objets, l’impossibilité à agir et la difficulté à s’en débarrasser.
La première étape consiste à faire connaître la maladie au patient. C’est la partie la plus difficile, car les personnes atteintes de syllogomanie n’ont pas conscience de leur manie. Pour cela, il faut leur annoncer petit à petit sans pour autant porter un jugement négatif par rapport à ce qu’ils font. Ensuite, on leur introduit les risques que l’encombrement peut causer.
La deuxième étape consiste à exécuter des rangements simples. Il faut commencer par classifier des objets encombrés sans pour autant s’en débarrasser. L’objectif de cette étape est d’enlever l’anxiété du patient en le faisant accomplir des rangements simples, mais gratifiants.
Enfin, la dernière étape consiste à se débarrasser des objets, le débarras syllogomane. Bien que cela paraisse difficile au premier abord, si les étapes précédentes ont été achevées avec succès, il sera plus facile, voire naturel, que cette dernière étape s’accomplisse.
Comment se débarrasser des objets encombrants
Se débarrasser des objets accumulés est un travail difficile surtout si la personne a été atteinte de syllogomanie depuis plusieurs années. Cette accumulation présente plusieurs risques physiques et pathologiques. C’est pour cela qu’il est fortement conseillé d’appeler des experts du nettoyage comme nord-nettoyage.
Ces experts sont munis des équipements adéquats pour nettoyer ce genre d’incident. De plus, ils proposent l’entretien de la salle et le bilan des réparations à effectuer ainsi que du devis.