Désinfection, décontamination, désodorisation : le triptyque essentiel après des excréments de chien

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Nettoyage professionnel d’un sol souillé par des excréments de chien dans un logement insalubre

Lorsque la présence canine laisse des traces indésirables dans un logement

Les excréments de chien dans un logement représentent une source majeure d’insalubrité. Que ce soit à la suite d’un abandon d’animal, d’un syndrome de Diogène, d’un manque d’hygiène, ou d’un accident répété, les déjections animales transforment peu à peu l’intérieur d’un logement en un environnement toxique, dangereux et invivable.

Dans ces situations, il ne s’agit pas simplement de nettoyer. Il faut assainir en profondeur, traiter les pathogènes, neutraliser les odeurs incrustées et sécuriser l’ensemble du logement. C’est dans ce cadre que s’impose une intervention fondée sur trois piliers essentiels : la désinfection, la décontamination et la désodorisation.

Ces trois étapes complémentaires permettent de répondre efficacement à toutes les conséquences sanitaires et olfactives laissées par les matières fécales animales. La désinfection cible les virus, bactéries, champignons. La décontamination vise à rendre saines toutes les surfaces, même celles non visibles. La désodorisation, enfin, redonne au logement un air purifié et habitable.

Ce triptyque n’est pas une option. Il est la condition sine qua non pour permettre à un logement souillé par des excréments de chien de redevenir sain, vivable et conforme aux normes d’hygiène.

Les dangers invisibles des excréments de chien dans un habitat

Un simple accident ponctuel dans un coin de pièce n’a rien à voir avec un logement dans lequel les excréments canins se sont accumulés pendant des jours, des semaines, voire des mois. Dans ces cas-là, les risques sanitaires deviennent préoccupants.

Les selles de chien contiennent une multitude de bactéries pathogènes, de parasites intestinaux, mais aussi des virus résistants, invisibles à l’œil nu. Parmi les maladies transmissibles aux humains (les zoonoses), on retrouve par exemple :

La toxocarose, une infection parasitaire potentiellement grave chez l’enfant
La campylobactériose, une bactérie présente dans les excréments qui provoque diarrhées et douleurs abdominales
Des risques fongiques avec la formation de moisissures dans les zones humides
Des troubles respiratoires, liés à l’accumulation d’ammoniaque et de gaz émis par les déjections
Des réactions allergiques ou dermatologiques, surtout chez les personnes fragiles

Ces dangers sont démultipliés dans les logements mal ventilés, fermés pendant plusieurs semaines, ou ayant une moquette, des tissus ou des meubles absorbants.

Désinfection : une étape indispensable pour neutraliser les agents pathogènes

La désinfection est la première phase du traitement professionnel après une contamination par des excréments de chien. Elle a pour but de supprimer l’ensemble des micro-organismes nocifs : virus, bactéries, champignons, levures…

Un professionnel utilise des désinfectants puissants, normés (souvent EN 14476, EN 1276…), capables de neutraliser rapidement les pathogènes. Mais il ne suffit pas de vaporiser une solution. Il faut établir un protocole structuré :

Repérage des zones à haut risque : plinthes, recoins, tapisseries, matelas souillés, etc.
Préparation des surfaces : élimination des matières brutes, retrait des objets contaminés
Application du désinfectant par pulvérisation, lavage ou nébulisation
Respect du temps de contact indiqué pour garantir une action complète
Rinçage ou neutralisation, selon les matériaux

La désinfection doit être méticuleuse, surtout dans les cas de contamination ancienne. Elle permet de créer un environnement stable pour la suite du traitement, sans quoi les micro-organismes risquent de se redévelopper.

Décontamination : pour aller plus loin que le nettoyage classique

Désinfecter une pièce ne suffit pas lorsque les matières fécales ont pénétré profondément les surfaces ou ont été en contact prolongé avec des matériaux absorbants. C’est là qu’intervient la décontamination.

Cette étape consiste à éliminer les particules biologiques résiduelles, les toxines, les mauvaises odeurs imprégnées et les zones de prolifération bactérienne invisibles.

Elle nécessite souvent :

Le nettoyage vapeur à très haute température, pour les tissus, les joints ou les recoins
L’extraction de tapis ou de moquette, avec shampoing et injecteur-extracteur
Le remplacement de matériaux irréversiblement souillés : revêtement de sol, plinthes, cloisons, isolants
L’intervention sur les conduits d’aération, où les spores peuvent se loger
L’aspiration des poussières contaminées, à l’aide d’appareils avec filtres HEPA

La décontamination vise la durabilité : empêcher que les odeurs ne reviennent, que les bactéries ne se redéveloppent, et que le logement ne reste un foyer à risques.

Désodorisation : pour rendre le logement vivable à nouveau

L’une des conséquences les plus tenaces des excréments de chien est l’odeur. Même après plusieurs nettoyages, il persiste souvent une odeur acide, fécale, parfois putride, qui s’incruste dans les murs, les textiles, les plafonds, les gaines techniques.

La désodorisation professionnelle est donc une étape à part entière du processus. Elle repose sur des technologies avancées et non sur des parfums de surface.

Les principales méthodes utilisées sont :

L’ozonation : grâce à un générateur d’ozone, on neutralise les molécules odorantes (COV) en suspension dans l’air
La nébulisation sèche : un désodorisant neutralisant est diffusé dans l’air ambiant sous forme de brume ultra fine
Le traitement des textiles : rideaux, canapés, matelas, sont lavés ou vaporisés avec des produits enzymatiques
L’utilisation d’absorbeurs professionnels, comme le charbon actif, pour piéger les gaz résiduels

Ce travail permet de rendre au logement une atmosphère respirable, sans odeur agressive, ce qui est indispensable pour une revente, une remise en location, ou simplement pour réintégrer les lieux dans la dignité.

Les erreurs à éviter après des excréments de chien dans un logement

De nombreux particuliers, face à une situation extrême, tentent de gérer seuls le problème. Malheureusement, cela peut aggraver les choses.

Voici les erreurs les plus fréquentes :

Nettoyer à l’eau chaude uniquement, sans désinfectant
Utiliser de l’eau de javel sur certaines surfaces, ce qui peut fixer l’odeur au lieu de l’éliminer
Passer un simple coup de balai ou aspirateur, sans filtration HEPA
Laver les tissus à la machine standard, sans traitement enzymatique
Masquer les odeurs avec des parfums d’intérieur, sans agir sur la source

Ces gestes, bien qu’intentionnés, ne résolvent pas la contamination. Ils peuvent même entraîner une diffusion des agents pathogènes, voire endommager irrémédiablement certains matériaux.

Pourquoi faire appel à une société spécialisée en nettoyage extrême ?

Face à une situation insalubre causée par les excréments de chien, seul un professionnel peut garantir un résultat sain, durable et conforme aux normes.

Une entreprise spécialisée intervient avec :

Des équipements de protection adaptés : combinaison, gants, lunettes, masques FFP3
Des machines professionnelles : injecteurs, générateurs d’ozone, nébuliseurs, nettoyeurs vapeur
Une méthodologie rigoureuse : diagnostic, protocole d’intervention, traitement séquencé
Un savoir-faire éprouvé, notamment en milieu Diogène, insalubre ou post-abandon
Un accompagnement sur mesure, incluant parfois le tri des déchets, le débarras ou la remise en état

En choisissant un prestataire qualifié, le client bénéficie d’un nettoyage certifié, traçable et efficace.

Un triptyque incontournable pour rendre un logement sain et habitable

Désinfecter, décontaminer, désodoriser : ces trois opérations forment un tout. Les ignorer ou les négliger, c’est laisser le problème sous la surface.

Grâce à ce triptyque rigoureux, le logement retrouve :

Une hygiène optimale, essentielle pour la santé
Une odeur neutre et agréable, favorable au bien-être
Un environnement sain, propice à la réhabilitation ou à la revente
Une valeur immobilière restaurée, car un logement insalubre se déprécie rapidement

L’intervention professionnelle n’est pas un luxe, c’est une nécessité dans tout logement marqué par des déjections animales.

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