Le mercredi 17 avril 2025, une équipe spécialisée de NORD NETTOYAGE, entreprise reconnue pour ses interventions dans les logements insalubres à travers toute la France, s’est rendue au 23 rue des Tanneurs, à Amiens (80000), pour procéder au nettoyage complet d’un appartement fortement dégradé par une incurie sévère. Cette opération, menée en une journée avec professionnalisme et discrétion, illustre l’importance d’une prise en charge rapide dans des contextes de perte d’autonomie et de dégradation extrême du cadre de vie.
Tout commence quelques jours plus tôt, lorsque M. Thibault G., cadre hospitalier de 38 ans, contacte l’agence de NORD NETTOYAGE via leur formulaire en ligne. Inquiet pour sa mère, Mme Jeanne G., âgée de 69 ans, vivant seule dans un appartement de 48 m² depuis le décès de son époux en 2018, il décrit une situation devenue incontrôlable au fil des mois. Vivant à Lille et peu présent à Amiens, il découvre lors d’une visite impromptue l’état alarmant du logement de sa mère : odeur insoutenable, déchets accumulés, vaisselle empilée sur plusieurs semaines, toilettes obstruées, moisissures sur les murs, literie souillée, et surtout, absence totale d’entretien ménager depuis plus d’un an.
Mme G., bien que toujours lucide, souffre d’un profond isolement et d’un repli sur elle-même depuis la disparition brutale de son conjoint. L’entretien du logement est progressivement passé au second plan, remplacé par une routine marquée par la passivité, la honte et une lassitude chronique. L’état de son domicile n’est pourtant pas un cas isolé. L’incurie, bien qu’encore taboue, touche de nombreuses personnes âgées ou fragiles psychologiquement, souvent à l’insu de leur entourage.
Lors de sa première prise de contact, M. G. précise qu’il souhaite une intervention rapide et discrète, pour remettre l’appartement dans un état vivable, avant une éventuelle prise en charge médico-sociale de sa mère. En moins de 24h, un coordinateur de chantier de NORD NETTOYAGE se déplace pour établir un devis précis après une visite des lieux. Le diagnostic est sans appel : logement en insalubrité de niveau 3, nécessitant un débarras massif, une désinfection complète, un nettoyage technique, et un traitement curatif contre les odeurs et l’humidité. La mission est programmée pour le mercredi suivant, le 17 avril 2025 à 8h00.
Dès l’aube, une équipe de trois techniciens hygiénistes, tous certifiés en traitement post-insalubrité, se rend au domicile avec un utilitaire chargé de matériel professionnel : combinaisons jetables, masques FFP3, gants, sacs DASRI, produits désinfectants virucides, autolaveuses, nettoyeurs vapeur et générateurs d’ozone. Le chantier commence par l’ouverture complète de l’appartement, permettant une aération maximale malgré une odeur tenace de renfermé, d’humidité et de matières organiques.
La première phase de l’intervention consiste à évacuer l’ensemble des déchets présents dans le logement. Sacs poubelles ouverts, cartons détrempés, vêtements souillés, contenants alimentaires moisis, vieux journaux, objets cassés : en l’espace de trois heures, près de 1,6 tonne de déchets sont extraits du domicile. L’équipe trie méthodiquement les éléments récupérables, les déchets classiques, les encombrants et les objets potentiellement contaminés, le tout orienté vers des filières de traitement agréées dans la Somme. Un aspirateur à haute filtration HEPA est utilisé pour capter les particules fines et limiter la dispersion de poussières chargées de spores fongiques ou bactéries.
En parallèle, la salle de bain, particulièrement touchée, est traitée en priorité. Les joints de carrelage sont noirs de moisissure, la cuvette des WC totalement inutilisable, et les odeurs d’urine mélangées à des relents de moisissures envahissent la pièce. Les techniciens démontent le meuble sous vasque, pulvérisent un produit fongicide puissant, décapent les surfaces à l’aide de nettoyeurs vapeur haute température, et désinfectent l’ensemble avec un biocide conforme à la norme EN14476. Une attention particulière est apportée à la ventilation mécanique de la pièce, obstruée depuis plusieurs mois.
Dans la cuisine, les placards sont infestés de moucherons, les restes alimentaires ont fermenté dans des contenants ouverts, et l’évier est bouché par une épaisse croûte graisseuse. Le réfrigérateur, hors service, est vidé avec précaution puis évacué. Les surfaces de préparation sont lessivées plusieurs fois, et les murs sont traités contre les taches de graisse et les éclaboussures noircies. La hotte aspirante est démontée et nettoyée manuellement. Toute la pièce est ensuite désodorisée par traitement à l’ozone pendant 45 minutes, éliminant les bactéries responsables des odeurs tenaces.
Le séjour et la chambre, qui servaient à la fois de pièce à vivre et de débarras, nécessitent une intervention spécifique. Le sol, totalement recouvert de vêtements, sacs, livres, emballages, détritus divers, est vidé jusqu’au moindre recoin. Les tapis sont roulés puis jetés. Le sommier, colonisé par des moisissures superficielles et taché d’urine séchée, est démonté et évacué. Le matelas, irrécupérable, est jeté dans le respect des consignes sanitaires. Les murs, quant à eux, sont passés au détergent alcalin puis à l’eau claire pour retirer les traces accumulées. Un traitement anti-acariens et désinfectant textile est pulvérisé sur les rideaux et les textiles conservés.
Après six heures d’efforts soutenus, l’appartement est enfin débarrassé de tous ses déchets, désinfecté et libéré de ses sources majeures de contamination. Une seconde phase de nettoyage de finition commence : polissage des vitres, détartrage des sanitaires, traitement des sols à l’autolaveuse, nettoyage des plinthes et poignées, désinfection finale des zones sensibles (interrupteurs, télécommandes, téléphones fixes). L’objectif est non seulement esthétique, mais surtout sanitaire : créer un espace propre, sain et neutre, où Mme G. pourra de nouveau vivre dignement.
En fin de journée, vers 17h30, l’équipe effectue un dernier passage dans chaque pièce, contrôle les zones nettoyées, vérifie l’élimination des odeurs, et procède à une diffusion d’oxygène actif pour neutraliser définitivement les composés volatils. Un rapport d’intervention complet, photos avant/après à l’appui, est remis à M. G., accompagné d’un certificat de désinfection. Le coût total de la prestation s’élève à 2 740 € TTC, incluant le débarras, le traitement des déchets, la désinfection complète, les consommables et le temps de main-d’œuvre.
Soulagé, M. G. se dit impressionné par la transformation radicale de l’appartement. Il envisage désormais un accompagnement psychologique et social pour sa mère, avec le soutien d’une infirmière à domicile. Le chantier de nettoyage n’était qu’un point de départ vers une nouvelle dynamique de vie pour Mme G., désormais prête à recevoir de nouveau ses petits-enfants chez elle.
Pour NORD NETTOYAGE, cette intervention n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Chaque semaine, ses équipes interviennent dans des logements en situation de Diogène, d’incurie, de syndrome de Noé ou encore de saleté extrême liée à l’isolement ou à la détresse psychologique. Présente sur tout le territoire français, l’entreprise s’engage à agir vite, avec humanité et professionnalisme, dans des environnements parfois considérés comme irrécupérables. Grâce à une expertise éprouvée, des méthodes rigoureuses et un équipement de pointe, NORD NETTOYAGE redonne vie à des espaces oubliés, et surtout, restaure la dignité des personnes qui y vivent.
